J'ai quitté le Paradis pour l'Enfer
Rapide retour sur mon expérience : 2017, dernière année en France. Moi, totalement ignorante sur les projets d'expatriation de ma mère ainsi que de mes grands parents, je vis paisiblement pour la première fois de ma vie. Étant assez mûre pour savoir ce que je veux, après avoir vaincu mon agoraphobie tenace depuis ma déscolarisation, je passe une bonne partie de mon temps à me promener dans tous les sens, comme un vrai appel d'air, dans les rues de Saint-Maur, longeant la Marne jusqu'à Paris parfois, avec mon fidèle compagnon tout aussi ravi que moi, Blacky. J'avais déjà commencé cette petite routine en milieu d'année précédente, en 2016. Avant ça, j'avais trop peur des autres pour vivre pleinement. Quand mes parents ont divorcé, ils ont vendu la maison familiale. Coup dur pour moi, cette vente aura au moins permi de me forcer à m'ouvrir au monde. (Et quel monde, j'aurai dû me barricader chez moi) Quand les gens venaient pour la visite, je m'enfermai